Le 22 juin 2024 marquera un tournant décisif dans l'histoire politique de la Mauritanie alors que sept candidats se disputeront la présidence lors du prochain scrutin présidentiel.
Parmi eux se trouve le président en exercice, Mohamed Ould Ghazouani, qui brigue un second mandat après avoir pris les rênes du pays en 2019.
Outre Ghazouani, d'autres prétendants au poste suprême incluent Hamidine Moctar Kane, Mohamed Ould El Mounir, El'Id Mohameden Mbareck, et Ba Mamadou Bocar. Le président sortant avait été élu en 2019 avec une étroite marge de 52,01% des voix, et il se présente cette fois-ci dans le cadre des dispositions constitutionnelles permettant deux mandats présidentiels successifs.
Le processus électoral en Mauritanie repose sur un système de scrutin uninominal majoritaire à deux tours, offrant ainsi aux citoyens la possibilité de renouveler ou de confirmer leur confiance envers le chef de l'État pour un mandat de cinq ans.
Cependant, l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, qui envisageait également de se porter candidat, a été exclu de la course en raison du manque de parrainages nécessaires. Il a vivement critiqué le système de parrainage en vigueur, le qualifiant d'« antidémocratique ».
La Mauritanie, située à la croisée du Maghreb et de l'Afrique subsaharienne, a connu une relative stabilité politique depuis 2011, sans subir d'attaques djihadistes majeures. Ainsi, l'élection présidentielle à venir revêt une importance capitale pour l'avenir politique du pays, déterminant la voie à suivre pour les années à venir.