La loi anti-gay votée en février au Ghana est actuellement examinée par la Cour suprême pour déterminer sa conformité à la Constitution du pays. Si elle est validée, le Ghana risque de perdre le soutien financier de la Banque mondiale.
Le Ghana est confronté à un chantage financier alors que sa Cour suprême examine la loi sur l'homosexualité votée en février. Si cette loi est validée, le pays risque de perdre le soutien crucial de la Banque mondiale dans ses efforts de redressement économique. Cette situation soulève des questions sur le rôle des institutions financières internationales dans les affaires intérieures des pays, certains considérant que le FMI ne devrait pas interférer dans les décisions politiques nationales. La décision de la Banque mondiale au Ghana pourrait ainsi avoir des implications majeures sur la souveraineté des nations africaines et sur les relations entre les bailleurs de fonds internationaux et les gouvernements locaux.