Le Ghana est sur le point de franchir une étape majeure dans son secteur énergétique, avec cinq entreprises étrangères en lice pour la construction de sa première centrale nucléaire.
Parmi les candidats figurent l'entreprise française EDF, aux côtés de sociétés américaines, chinoise, sud-coréenne et russe.
Selon Robert Sogbadji, directeur adjoint du ministère de l'Énergie en charge du nucléaire et des énergies alternatives, le processus de sélection du contractant devrait être finalisé d'ici décembre. Ce contrat, d'une envergure considérable, est prévu pour s'étaler sur la prochaine décennie, témoignant ainsi de l'engagement à long terme du Ghana envers le développement de son infrastructure énergétique.
L'histoire de ce projet remonte aux années 1960, lorsque le Ghana a commencé à envisager la construction d'une centrale nucléaire. Cependant, ce processus a été brutalement interrompu par un coup d'État.
Ce n'est que plus tard, en 2006, que le projet a été relancé, suite à une crise électrique dévastatrice cette année-là. Avec le soutien de l'Association internationale de l'énergie atomique, le Ghana s'est résolument engagé dans cette voie, cherchant à diversifier son mix énergétique et à garantir une source stable et durable d'électricité pour répondre aux besoins croissants de sa population et de son économie en pleine expansion.