Le Mali, le Burkina Faso et le Niger lancent un nouveau passeport biométrique communLes trois pays du Sahel, dirigés par des juntes militaires, vont bientôt mettre en circulation un nouveau passeport biométrique dans le cadre de leur alliance régionale, a annoncé dimanche 15 septembre le chef de la junte malienne, Assimi Goïta.
"Dans les jours qui viennent, un nouveau passeport biométrique de l'Alliance des Etats du Sahel (AES) sera mis en circulation, avec pour objectif d'harmoniser les titres de voyage dans notre espace commun", a déclaré le colonel Goïta lors d'une allocution télévisée.Cette annonce intervient un an après la création de l'AES en septembre 2023 par le Mali, le Burkina Faso et le Niger, suite à leur retrait de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) et leur rapprochement avec la Russie. La nouvelle alliance, qui regroupe 72 millions de personnes, vise à renforcer les liens entre ces pays confrontés à l'insécurité djihadiste.
Les trois Etats, dirigés par des juntes militaires depuis une série de coups d'Etat à partir de 2020, doivent faire face à la propagation des violences djihadistes parties du nord du Mali en 2012. Ces troubles ont fait des milliers de morts et des millions de déplacés dans la région."Nous travaillerons pour mettre en place les infrastructures nécessaires afin de renforcer la connexion de nos territoires grâce aux transports et aux réseaux de communication", a ajouté le président de la transition malienne.Le Burkina Faso, le Mali et le Niger espèrent ainsi consolider leur alliance face aux défis sécuritaires et de développement auxquels ils sont confrontés dans le Sahel.
"Dans les jours qui viennent, un nouveau passeport biométrique de l'Alliance des Etats du Sahel (AES) sera mis en circulation, avec pour objectif d'harmoniser les titres de voyage dans notre espace commun", a déclaré le colonel Goïta lors d'une allocution télévisée.Cette annonce intervient un an après la création de l'AES en septembre 2023 par le Mali, le Burkina Faso et le Niger, suite à leur retrait de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) et leur rapprochement avec la Russie. La nouvelle alliance, qui regroupe 72 millions de personnes, vise à renforcer les liens entre ces pays confrontés à l'insécurité djihadiste.
Les trois Etats, dirigés par des juntes militaires depuis une série de coups d'Etat à partir de 2020, doivent faire face à la propagation des violences djihadistes parties du nord du Mali en 2012. Ces troubles ont fait des milliers de morts et des millions de déplacés dans la région."Nous travaillerons pour mettre en place les infrastructures nécessaires afin de renforcer la connexion de nos territoires grâce aux transports et aux réseaux de communication", a ajouté le président de la transition malienne.Le Burkina Faso, le Mali et le Niger espèrent ainsi consolider leur alliance face aux défis sécuritaires et de développement auxquels ils sont confrontés dans le Sahel.