Les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025 s'annoncent comme un véritable sprint, une situation inédite dans l'histoire du football africain. Traditionnellement, ces éliminatoires s'étendent sur une période de plus d'un an, permettant aux équipes de s'adapter et de peaufiner leurs stratégies au fil des rencontres. Cependant, la Confédération Africaine de Football (CAF) a décidé de comprimer le calendrier en raison des perturbations causées par les ajustements nécessaires pour la CAN 2025.
Les qualifications se dérouleront en trois phases distinctes mais rapprochées. Les deux premières journées sont programmées du 4 au 10 septembre, suivies des troisième et quatrième journées du 9 au 15 octobre, et enfin, les cinquième et sixième journées du 13 au 19 novembre. Ce rythme effréné signifie que les équipes doivent être prêtes dès le coup d'envoi, car il n'y aura pas de temps pour des ajustements majeurs en cours de route.
Cette situation impose une pression supplémentaire sur les sélections nationales, qui doivent non seulement se préparer physiquement mais aussi tactiquement pour affronter des adversaires variés en peu de temps. Les entraîneurs doivent faire preuve de créativité et d'adaptabilité pour tirer le meilleur parti de leurs effectifs, tout en gérant la fatigue et les blessures potentielles dues à la succession rapide des matchs.
Dans ce contexte déjà complexe, certaines équipes doivent également faire face à des problèmes internes. Le Cameroun, par exemple, est en proie à une crise persistante entre sa Fédération de football et le ministère des Sports. Cette discorde atteint son paroxysme à l'approche des rencontres internationales, créant une incertitude quant à l'organisation des matchs. Pour le match contre la Namibie, un désaccord persiste sur le lieu de réception : la Fédération préfère Garoua, tandis que le ministère opte pour Yaoundé. Cette situation pourrait affecter la préparation et la performance des Lions Indomptables.
Les enjeux de ces éliminatoires sont considérables. Les équipes se battent pour l'une des 23 places disponibles pour rejoindre le Maroc, pays hôte, lors de la phase finale de la CAN, prévue à partir du 21 décembre 2025. Pour les joueurs, c'est une occasion de briller sur la scène continentale et de représenter fièrement leur pays.En résumé, les éliminatoires de la CAN 2025 s'annoncent comme un défi majeur pour les équipes africaines. La nécessité de s'adapter rapidement à un calendrier condensé, combinée à des problèmes internes pour certaines nations, comme le Cameroun, rend cette phase de qualification particulièrement intense. Les équipes devront faire preuve de résilience et de détermination pour surmonter ces obstacles et se qualifier pour l'un des événements sportifs les plus prestigieux du continent africain.