Figure historique de l’ANC, l’ancien président Thabo Mbeki quitte le parti et dénonce un manque de transparence dans les prises de décisions.
Fragilisé par l’arrestation de la présidente de l’Assemblée nationale, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, accusée d’avoir de corruption, le Congrès national africain (ANC) voit à nouveau un de ses cadres historique,et pas des moindres, quitter le parti. Ancien président d’Afrique du Sud, Thabo Mbeki vient en effet de claquer la porte à moins de 15 jours des élections.
Dans un communiqué de presse, Thabo Mbeki explique, en résumé, que l’ANC connaît de nombreux problèmes en interne quant à son fonctionnement. À demi-mots, l’ancien président sud-africain affirme que le parti est devenu anti-démocratique et demande que soit mis en place un processus décisionnel plus inclusif et transparent.
Mais surtout, Thabo Mbeki est très influent au sein de l’ANC, son départ en pleine campagne electorale aura certainement des conséquences lourdes pour l’ANC POUR les élections du 29 mai. Parallèlement, la direction actuelle du parti a pris acte de la décision de l’ex-chef de l’Etat et "promet plus de démocratie dans sa gestion interne". La prochaine conférence nationale du parti risque en tout cas d’être mouvementée. D’autant qu’elle interviendra après des élections qui pourraient bien donner lieu à la fin de l’hégémonie de l’ANC, qui aura besoin d’une coalition pour rester au pouvoir.
Fragilisé par l’arrestation de la présidente de l’Assemblée nationale, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, accusée d’avoir de corruption, le Congrès national africain (ANC) voit à nouveau un de ses cadres historique,et pas des moindres, quitter le parti. Ancien président d’Afrique du Sud, Thabo Mbeki vient en effet de claquer la porte à moins de 15 jours des élections.
Dans un communiqué de presse, Thabo Mbeki explique, en résumé, que l’ANC connaît de nombreux problèmes en interne quant à son fonctionnement. À demi-mots, l’ancien président sud-africain affirme que le parti est devenu anti-démocratique et demande que soit mis en place un processus décisionnel plus inclusif et transparent.
L’ANC, en pleine implosion ?
Ne pas attendre la fin de la campagne législative est un signal fort envoyé par Thabo Mbeki. L’ancien président décide ainsi de tirer la sonnette d’alarme alors que le parti est déjà sous le feu des critiques. L’ANC doit en effet faire face, depuis plusieurs mois, à des accusations de corruption, des décisions politiques contestables — qu’elles soient économiques ou sociales —, et une fuite des électeurs vers d’autres partis, notamment la nouvelle formation d’un autre ancien de l’ANC, Jacob Zuma, le MK.Mais surtout, Thabo Mbeki est très influent au sein de l’ANC, son départ en pleine campagne electorale aura certainement des conséquences lourdes pour l’ANC POUR les élections du 29 mai. Parallèlement, la direction actuelle du parti a pris acte de la décision de l’ex-chef de l’Etat et "promet plus de démocratie dans sa gestion interne". La prochaine conférence nationale du parti risque en tout cas d’être mouvementée. D’autant qu’elle interviendra après des élections qui pourraient bien donner lieu à la fin de l’hégémonie de l’ANC, qui aura besoin d’une coalition pour rester au pouvoir.