Une panne d'internet a touché plusieurs pays africains, cette troisième en quatre mois, rappelle brutalement à quel point le continent est dépendant de l'occident.
Avec la coupure de deux des câbles sous-marins, qui transportent les données pour tout le continent,et avec l'endommagement de quatre câbles au large de la côte ouest africaine,les déclarations de Prenesh Padayachee, directeur des opérations et du numérique chez Seacom, qui possède l'un des deux câbles concernés ne répondent qu'à des questions d'ordre technique.
Et même si la capacité des infrastructures entre l'Afrique et le reste du monde s'est améliorée ces dernières années, les entreprises de télécommunications sont contraintes de se tourner vers d'autres câbles pour maintenir leur service.
D'ailleurs le Kenya a déclaré que le trafic internet local utilisait actuellement le câble East Africa Marine System (Teams), qui n'a pas été touché.
Mais toutes ces questions techniques qui mobilisent l'attention des occidentaux ne semblent pas interpeller la plupart des chefs d'états africains sur la vraie question que ces problèmes techniques mettent en lumière ... la question de la souveraineté de l'Afrique par rapport à internet et au digital en général.
Mais il est vrai que le jeune Deby au Tchad ,le jeune "empereur " Faure Gnassimbe au Togo ou autre Allasane Ouatara en Côte d'Ivoire, pour ne citer qu'eux, sont plus occupés par se maintenir au pouvoir en manipulant les élections ou en "tripotant" leur constitution plutôt que de s'intéresser à l'avenir de leurs jeunesses qui constituent la plus grande richesse du continent africain.