Les États-Unis annoncent leur "soutien à l'Afrique" pour obtenir deux sièges permanents au Conseil de sécurité des Nations unies, ainsi qu'un siège tournant pour les petits pays insulaires en développement.
Ces deux sièges pour l’Afrique bien sûr n'auront pas de droit de veto. Ce droit de veto qui permet aux américains de soutenir Israël dans le génocide en cours et durant ces dernières décennies où Israël a pu grâce à ce droit de veto d'être le seul "état-voyou" des Nations-Unis.
Cette déclaration sera faite par l'ambassadrice américaine auprès de l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, le 12 septembre.Cette initiative vise à apaiser les relations entre Washington et les pays africains, mécontents du soutien américain à l'offensive israélienne à Gaza. Elle s'inscrit également dans une stratégie plus large pour renforcer les liens avec les nations du Pacifique afin de contrer l'influence croissante de la Chine dans la région.Thomas-Greenfield a exprimé l'espoir que ces efforts mèneront à une réforme significative du Conseil de sécurité, un objectif que le président Joe Biden souhaite inscrire dans son héritage.
Les États-Unis soutiennent également l'entrée de l'Inde, du Japon et de l'Allemagne comme membres permanents.Cependant, malgré cette annonce, la question de la réforme du Conseil reste complexe, avec des discussions passées n'ayant pas abouti. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a souligné la nécessité d'une réforme pour améliorer la légitimité et l'efficacité du Conseil.
Pour sortir de ce genre d’hypocrisie , il faudrait non pas réfléchir à qui pourrait ou devrait étre octroyé ce droit mais plutôt le supprimer.