Depuis une semaine, il arpente les provinces, visitant plus d'une trentaine de districts en quelques jours. Ces déplacements sont marqués par des distributions et des inaugurations d'infrastructures neuves, malgré les dispositions légales imposant la neutralité des représentants de l’État en période électorale.
De ses débuts dans les Hautes Terres centrales jusqu'au Grand Sud de l'île, Andry Rajoelina ne se limite pas à la distribution de kits solaires et de certificats fonciers. Il procède à l'inauguration officieuse de nombreuses infrastructures, telles qu'une cité universitaire à Antsirabe, troisième ville du pays et bastion du parti d'opposition TIM. Cette démarche suscite la critique de candidats de l'opposition, dénonçant une tentative de favoriser les candidats du pouvoir.
Pour Serge Zafimahova, analyste politique, ces actions présidentielles constituent une forme de propagande en faveur des candidats du pouvoir, une pratique pourtant interdite par la loi électorale. Il appelle ainsi les institutions en charge des élections à prendre des mesures pour contrer cette dérive autoritaire.
Lors de ses visites, Andry Rajoelina évoque subtilement le contexte électoral, exhortant les citoyens à "faire le bon choix" pour le développement du pays. Malgré ces allusions, la porte-parole du président, Lova Ranoromaro, assure que ces inaugurations respectent la loi, sans présence de candidats aux élections législatives du pouvoir. Selon elle, il s'agit simplement d'honorer les engagements pris envers la population.
De ses débuts dans les Hautes Terres centrales jusqu'au Grand Sud de l'île, Andry Rajoelina ne se limite pas à la distribution de kits solaires et de certificats fonciers. Il procède à l'inauguration officieuse de nombreuses infrastructures, telles qu'une cité universitaire à Antsirabe, troisième ville du pays et bastion du parti d'opposition TIM. Cette démarche suscite la critique de candidats de l'opposition, dénonçant une tentative de favoriser les candidats du pouvoir.
Pour Serge Zafimahova, analyste politique, ces actions présidentielles constituent une forme de propagande en faveur des candidats du pouvoir, une pratique pourtant interdite par la loi électorale. Il appelle ainsi les institutions en charge des élections à prendre des mesures pour contrer cette dérive autoritaire.
Lors de ses visites, Andry Rajoelina évoque subtilement le contexte électoral, exhortant les citoyens à "faire le bon choix" pour le développement du pays. Malgré ces allusions, la porte-parole du président, Lova Ranoromaro, assure que ces inaugurations respectent la loi, sans présence de candidats aux élections législatives du pouvoir. Selon elle, il s'agit simplement d'honorer les engagements pris envers la population.