by Nelson Nkosi

Mandela : Notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens

Mandela : Notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens

Depuis la fondation de l'État d'Israël en 1948, la quête d'un État palestinien autonome est devenue l'une des revendications majeures des divers mouvements politiques palestiniens.

En 1988, la déclaration unilatérale d'indépendance de la Palestine par l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) a conduit 82 États à reconnaître formellement ce "nouveau pays", majoritairement des nations africaines et du Moyen-Orient ainsi qu'une partie de l'ancien bloc soviétique. Cependant, le  Malawi, l'Afrique du Sud et le Swaziland attendirent la chute de l'apartheid pour faire de même, tandis que le Lesotho les imita en 2011. La Côte d'Ivoire, qui avait entretenu des relations étroites avec Israël pendant des décennies, reconnaîtra tardivement l'État de Palestine, en 2008.

Au cours des années suivantes, de nombreux autres pays ont progressivement rejoint le mouvement, notamment en Amérique du Sud au début des années 2010, tels que le Brésil, l'Argentine, le Pérou et l'Uruguay. Dans le contexte de la guerre menée par Israël à Gaza, qui a entraîné plus de 35 000 décès, sept pays ont reconnu l'État palestinien depuis le début de l'année 2024.

Avec l'annonce de l'Espagne, de l'Irlande et de la Norvège, membres de l'Union européenne, cette reconnaissance officielle porte désormais à 146 sur 193 le nombre de pays membres des Nations unies reconnaissant officiellement l'État de Palestine.

L'Autorité palestinienne se prévaut désormais de la reconnaissance de la Palestine comme un État indépendant par près de 75 % des États membres de l'ONU. Toutefois, aucun pays occidental du G20 n'a encore franchi ce pas. Bien que des pays comme la France ou le Royaume-Uni entretiennent des relations diplomatiques avec l'Autorité palestinienne, ils n'ont pas encore reconnu l'État en tant que tel.

En novembre 2012, la Palestine a été admise comme État observateur non membre de l'ONU, lui accordant ainsi le droit d'assister à la plupart des réunions et de consulter la documentation, mais sans droit de vote, de proposition de résolutions ou de candidature à des postes onusiens.

Ces derniers mois, la France a exprimé devant l'ONU son soutien à l'admission de la Palestine en tant que membre de plein droit, tandis que le président Emmanuel Macron affirmait en février dernier que "la reconnaissance d'un État palestinien n'est pas un tabou pour la France".La France de Macron est toujours les mots,tiraillée entre les lobbies pro israélien et une majorité de français qui n’attendent que ça.Macron entouré d'un premier ministre et d'un ministre des Affaires étrangères encore des plus novices,franchira-t-il comme viennent de le faire l’Espagne, l’Irlande et la Norvège le Rubicon.....israélien.