La France prépare une réunion de "haut niveau" pour discuter de la situation sécuritaire en Libye. Les représentants des Etats-Unis,de la Grande Bretagne et de l’Italie d'extrême droite ,tous pro-israeliens, se rendront à Paris pour évoquer les questions de.....souveraineté.
Cette réunion sera dirigée par l'envoyé spécial de l'Élysée en Libye, Paul Soler. Les discussions porteront sur la question de la souveraineté et de la sécurisation des frontières, qui sont actuellement sous le contrôle de forces ethniques et tribales dans l'Ouest et le Sud, ainsi que de l'Armée nationale libyenne (ANL) dans l'Est. La France a déjà tenté de soutenir un plan de formation d'unités conjointes pour sécuriser les frontières avec les chefs d'état-major des armées de l'Ouest et de l'Est, ainsi que les officiers du comité militaire conjoint 5+5.
Ces derniers avaient été reçus et décorés à Paris en juillet 2023.Un autre enjeu dans le processus de stabilisation du pays est le départ des mercenaires étrangers. La firme paramilitaire russe Wagner, qui a des éléments incorporés dans Africa Korps, est bien implantée en Cyrénaïque, dans l'Est, et dans le Fezzan, dans le Sud-Ouest, deux régions contrôlées en partie par le chef de l'ANL, Khalifa Haftar.
Pour rétablir la stabilité dans le pays, les participants à la réunion de Paris souhaitent également déployer le programme de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) des groupes armés libyens. Ce programme est prioritaire pour Washington, qui a fait appel à la société paramilitaire américaine Amentum qui est l’équivalent de Wagner, pour assurer la formation de groupes armés affiliés au Gouvernement d'union nationale (GUN) de Tripoli.
L'objectif à long terme serait d'intégrer ces éléments dans une armée régulière réunifiée.Ce programme ouvre le champ aux initiatives des militaires privés, ce qui va à l'encontre d'un plan coordonné par les membres du Conseil de sécurité des Nations unies. Les désaccords dans leurs actions sur place freinent l'obtention d'un consensus pour sortir de la crise libyenne.Cette réunion est semblable à ces réunions qui ont été organisées pour des élections en Lybie qui n’ont jamais eut lieu.Notre rédaction avait à l'époque écrit à maintes reprises pour dénoncer ces " déclarations d'annonces " qui ont peut de chance d'aboutir. A l’époque l’Allemagne de Merkel était très active.Ou est-elle passée ?
Comment Macron avec sa politique africaine incompréhensible et son soutien à Israël peut penser être audible auprès des très pro-palestiniens lybiens?