Au premier trimestre, l'Afrique du Sud a été secouée par une augmentation alarmante du taux de chômage, atteignant 32,9%, soit une hausse de 0,8 point par rapport au trimestre précédent, selon StatsSA.
Cette montée du chômage, qui a touché 8,2 millions de personnes, constitue un signal d'alerte pour le gouvernement à quelques semaines des élections les plus disputées de l'histoire du pays.
Un gouvernement défaillant face à la crise
Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis 1994, est critiqué pour sa gestion défaillante de l'économie et des affaires publiques. Accablé par des scandales de corruption et des divisions internes, le parti risque de perdre une part significative de son soutien populaire lors des prochaines élections. Les jeunes, particulièrement touchés par un taux de chômage atteignant 45,5%, expriment leur désarroi face au manque de perspectives dans une économie réputée comme la plus industrialisée du continent.
Un avenir incertain pour l'ANC
Les prévisions électorales suggèrent que l'ANC pourrait ne pas obtenir la majorité parlementaire, le contraignant à former une coalition pour rester au pouvoir. Cette situation fragilise davantage le parti, déjà affaibli par des années de mauvaise gestion et de scandales. Les manifestations et les actes de xénophobie, alimentés par le chômage élevé, témoignent de la frustration croissante de la population face à un gouvernement incapable de répondre à ses besoins les plus fondamentaux.