Dans un contexte politique marqué par une profonde méfiance envers les élites et les institutions, la candidature de Jacob Zuma aux élections sud-africaines peut être interprétée comme une réponse au sentiment généralisé de marginalisation et de frustration ressenti par de nombreux Sud-Africains.
En premier lieu, il est essentiel de reconnaître le rôle historique de Zuma dans la lutte contre l'apartheid et dans la transition démocratique de l'Afrique du Sud aux côtés de Nelson Mandela. En tant qu'ancien président, il conserve un certain soutien au sein de la population au-delà de l'ethnie Zoulou, majoritaire dans le pays.
De surcroît, la question de la corruption qui frappe de plein fouet le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis la fin de l'apartheid, a été critiquée pour son manque de transparence et ses scandales. Les récentes arrestations et démissions au sein du gouvernement, notamment celle de la présidente du Parlement Nosiviwe Mapisa-Nqakula contrainte de démissionner suite à une affaire de corruption, ne font que souligner l'étendue du problème de la corruption au sein de l'ANC.
Les scandales de corruption impliquant des fonctionnaires et des hauts responsables politiques ont sapé la confiance du public dans le gouvernement et alimenté un sentiment croissant de désillusion à l'égard de l'establishment politique. Dans ce contexte, certains partisans de Zuma pourraient soutenir sa candidature comme un moyen de défier l'establishment politique et de remettre en question les normes en place.
De plus, il convient de rappeler les événements qui ont suivi l'arrestation de Zuma. Les émeutes et les manifestations qui ont éclaté dans tout le pays ont mis en lumière les profondes divisions sociales, ethniques et économiques qui persistent en Afrique du Sud. Pour de nombreux Sud-Africains, Zuma incarne le changement...à 82 ans. Qu'il s'agisse de s'élever contre l'injustice et la marginalisation, sa candidature est perçue comme un moyen de défendre ces préoccupations et de rétablir un équilibre dans le paysage politique chaotique.
Le dernier sondage OpinionWay lui crédite 15% des intentions de vote. Un haut ponte de l'ANC, sous couvert d'anonymat, nous indique que "Jacob Zuma a déjà gagné en privant l'ANC de la majorité", ajoutant que "ce cas de figure va obliger à une coalition à laquelle nous ne sommes pas habitués".
Si la justice venait à empêcher Zuma de se porter candidat, on risquerait de créer un précédent dangereux qui pourrait plonger le pays dans le chaos.
En premier lieu, il est essentiel de reconnaître le rôle historique de Zuma dans la lutte contre l'apartheid et dans la transition démocratique de l'Afrique du Sud aux côtés de Nelson Mandela. En tant qu'ancien président, il conserve un certain soutien au sein de la population au-delà de l'ethnie Zoulou, majoritaire dans le pays.
De surcroît, la question de la corruption qui frappe de plein fouet le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis la fin de l'apartheid, a été critiquée pour son manque de transparence et ses scandales. Les récentes arrestations et démissions au sein du gouvernement, notamment celle de la présidente du Parlement Nosiviwe Mapisa-Nqakula contrainte de démissionner suite à une affaire de corruption, ne font que souligner l'étendue du problème de la corruption au sein de l'ANC.
Les scandales de corruption impliquant des fonctionnaires et des hauts responsables politiques ont sapé la confiance du public dans le gouvernement et alimenté un sentiment croissant de désillusion à l'égard de l'establishment politique. Dans ce contexte, certains partisans de Zuma pourraient soutenir sa candidature comme un moyen de défier l'establishment politique et de remettre en question les normes en place.
De plus, il convient de rappeler les événements qui ont suivi l'arrestation de Zuma. Les émeutes et les manifestations qui ont éclaté dans tout le pays ont mis en lumière les profondes divisions sociales, ethniques et économiques qui persistent en Afrique du Sud. Pour de nombreux Sud-Africains, Zuma incarne le changement...à 82 ans. Qu'il s'agisse de s'élever contre l'injustice et la marginalisation, sa candidature est perçue comme un moyen de défendre ces préoccupations et de rétablir un équilibre dans le paysage politique chaotique.
Le dernier sondage OpinionWay lui crédite 15% des intentions de vote. Un haut ponte de l'ANC, sous couvert d'anonymat, nous indique que "Jacob Zuma a déjà gagné en privant l'ANC de la majorité", ajoutant que "ce cas de figure va obliger à une coalition à laquelle nous ne sommes pas habitués".
Si la justice venait à empêcher Zuma de se porter candidat, on risquerait de créer un précédent dangereux qui pourrait plonger le pays dans le chaos.