La récente dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron a suscité de vives critiques, tant parmi ses adversaires que dans son propre camp. Cette décision, prise après la défaite de son parti aux élections européennes, est perçue par certains comme une erreur stratégique majeure. Macron a justifié cette dissolution comme une nécessité pour éviter le chaos, bien qu'elle ait provoqué une onde de choc au sein de sa majorité.Plusieurs erreurs ont été pointées du doigt dans la gestion de cette situation. Tout d'abord, la dissolution sans véritable rupture politique rappelle l'erreur de Jacques Chirac en 1997, qui avait également conduit à une défaite de son camp. De plus, Macron a sous-estimé la capacité des partis de gauche à s'unir contre l'extrême droite, espérant que leur division profiterait à sa majorité.La stratégie de Macron, qui mise sur la peur de l'extrême droite pour rassembler les électeurs, pourrait se retourner contre lui, transformant la dissolution en un retour de boomerang qui affaiblirait davantage son camp. Ces critiques soulignent les défis politiques auxquels il est confronté, avec un risque accru de cohabitation et d'un Parlement ingouvernable.